Le téléphone portable n’augmente pas le risque de cancer du cerveau
Une étude commandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a examiné 63 recherches menées dans 10 pays. Elle inclut des contributions d’organisations comme l’autorité australienne de protection contre les radiations. Cette dernière a analysé l’impact des radiofréquences sur différents types de cancers, notamment ceux du cerveau chez les adultes et les enfants. Les chercheurs n’ont trouvé aucune augmentation significative des risques de cette maladie, même chez les personnes utilisant des téléphones portables depuis plus d’une décennie ou qui passent de longues heures en communication.
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Cette nouvelle étude s’inscrit dans la continuité des recherches antérieures qui n’ont pas trouvé de preuve concluante liant l’utilisation des téléphones mobiles et des cancers. Toutefois, les experts reconnaissent que les effets à long terme des radiofréquences restent un sujet de débat. L’Agence internationale pour la recherche sur le cancer (IARC) classe actuellement les radiofréquences dans la catégorie “possiblement cancérogène”. Cela signifie que si aucun lien direct n’a été établi, le risque ne peut pas être complètement exclu.
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Ils ont ainsi pu en conclure qu’il n’y a « aucun lien entre l’utilisation des téléphones portables et les cancers de la tête ». Plusieurs types de cancers ont été étudiés : gliome et méningiome (tumeurs cérébrales), neurinome acoustique (tumeur qui touche des nerfs), tumeur de l’hypophyse, tumeur des glandes salivaires. Les tumeurs cérébrales chez l’enfant ont également été analysées. D’après les auteurs de l’étude, les cas de ces cancers n’ont pas augmenté ces dernières décennies, à l’inverse de l’augmentation de l’utilisation du téléphone portable dans le monde.
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D’après le Pr Karipidis, « cet examen systématique des études d’observation humaine est basé sur un ensemble de données beaucoup plus important que celui examiné par le CIRC, qui comprend également des études plus récentes et plus complètes, de sorte que nous pouvons être plus confiants dans le fait que l’exposition aux ondes radio de la technologie sans fil ne constitue pas un danger pour la santé humaine ». Une étude complète, récente et aux résultats rassurants, qui devra malgré tout encore être confirmée par des études ultérieures. La classification du CIRC n’a par ailleurs pas été modifiée pour le moment.
