De premiers indices sur le TGP des cartes graphiques GeForce RTX 50 nous parviennent : Nvidia teste des systèmes de refroidissement.
Après la sortie successive de plusieurs modèles de cartes graphiques de la famille GeForce RTX 40 Super en ce début d’année, nous nous tournons logiquement vers la prochaine génération de GPU Nvidia. Basées sur l’architecture Blackwell, qui prend la suite d’Ada Lovelace, les cartes graphiques GeForce RTX 50 sont attendues pour 2025. Nvidia pourrait faire une exception et lancer les hostilités avec la RTX 5080 dès fin 2024.
En attendant, Benchlife nous donne des informations intéressantes sur des tests réalisés par les Verts concernant le refroidissement de ses futurs produits. Nvidia travaillerait sur des systèmes de dissipation thermique permettant de gérer des TGP (puissance graphique totale) allant de 250 à 600 W.
UN REFROIDISSEMENT PUISSANT, POUR DES GPU GOURMANDS ?
Si un TGP de 600 W peut faire peur au regard de la consommation électrique et donc de la facture d’énergie, il convient de rappeler que Nvidia peut très bien viser de très hautes performances de refroidissement en laboratoire pour diverses raisons, et finalement commercialiser des cartes graphiques qui n’atteindront pas une telle puissance. Et si les 600 W sont vraiment atteints, seule la GeForce RTX 5090 serait concernée, un produit très coûteux qui vise les professionnels ou les joueurs qui ont des moyens financiers très élevés.
Pour rappel, la GeForce RTX 4090 dégage un TDP (enveloppe thermique) de 450 W. Son TGP maximal peut monter jusqu’à 600 W par l’overclocking, mais ce genre de scénario est difficile à atteindre. Nous ne sommes donc déjà pas si loin de nécessiter un refroidissement pour 600 W actuellement.
Somme toute, la donnée qui doit peut-être attirer le plus notre attention est la puissance de base utilisée pour les tests de Nvidia : 250 W. Actuellement, une RTX 4060 affiche un TDP de 115 W et un TGP max de 130 W. Plusieurs cas de figure sont ici possibles pour l’expliquer :
La puissance des GPU d’entrée de gamme pourrait considérablement augmenter, ce qui paraît peu plausible ;
Les tests ne concernent pas les GPU les moins puissants, qui doivent justement sortir plus tard que les haut de gamme ;
Nvidia vise haut durant ses tests, mais les produits finaux n’auront pas besoin d’un refroidissement aussi efficace.